mardi 25 août 2015

L'Orpington grande race ou l'histoire « d'un TYPE »

Avec ce nouvel article, nous pensions passer en revue les différentes couleurs de l’orpington. Mais, finalement, nous avons pris le parti d’aborder « les fondations, la charpente et les murs » avant « la couleur des papiers peints ».

Vous l’aurez compris, il ne sert à rien d’aborder le problème des couleurs de rideaux alors que les murs ne sont pas encore montés. Comme vous le dirait tout bon éleveur, trois points primordiaux comptent chez l'orpington : LE TYPE, LE TYPE, LE TYPE !

A quoi bon avoir une bonne couleur si l'animal ressemble à tout et n'importe quoi, sauf à une orpington ?!


Il faut également éviter autant que possible les croisements entre nos orpingtons et d’autres races sous prétexte de vouloir améliorer tel ou tel point. Nous disposons déjà d’un réservoir important de variétés (et de gênes) pour améliorer certaines caractéristiques sans prendre le risque de détériorer le type qui est à la base du travail de sélection.

Il ne faut pas perdre de vue que se débarrasser d'un gène n'est pas facile en particulier lorsque celui-ci est dominant. Les croisements avec d’autres variétés ajoutent un nombre de nouveaux gènes risquant de compliquer la tâche du sélectionneur. Soyons donc prudent dans ce genre d'exercice, n'est pas alchimiste qui veut !

Revenons aux bases : que dit le standard ?

COQ


Peau blanche et tarses longueur moyenne, forts, sans duvet, partiellement cachés par les bouffants, couleur suivant variété. En principe, ce point ne devrait pas poser de problème, mais il arrive encore de voir des sujets à pattes jaunes et plumes aux pattes, probablement issus de croisement avec du cochin ou brahma.

Corps : porté droit, de taille massive, dont les largeur et profondeur sont presque égales à la longueur ... bref... , un cube. C’est cette forme qu’il faut se mettre en tête, coûte que coûte.

Tête : Petite et bien arrondie. Effectivement, elle doit être arrondie. On rencontre pour certaine variété, des têtes présentant un style « rapace » peu agréable et qui ne correspond pas au standard de l'orpington.

Crête : simple, droite, de taille moyenne, 5 à 6 dents. Un défaut que l'on retrouve de temps en temps  est une crête « énorme ». Il est souvent lié ou accentué par l'alimentation. Mais un défaut de sélection en est le principal facteur.

Barbillons : Taille moyenne, arrondis, rouges. Même souci que pour la crête.

Oreillons : Taille moyenne, rouges. Attention aux oreillons blancs, à éliminer.

Face : Texture fine.

Yeux : Grands et brillants ; iris : couleur suivant variété.

Bec : Fort, peu recourbé, couleur suivant variété.

Cou : Port légèrement arqué ; camail abondant.

Dos : Très large, plat, d'apparence courte, car recouvert en partie par le camail, et par sa ligne concave remontant vers la selle abondamment emplumée. Cette ligne courbe est continue de la base du camail jusqu'à la queue.

Poitrine : Large et profonde, arrondie bien développée.

Abdomen : Bien développé et emplumé.

Ailes : Petites, bien serrées au corps.

Queue : Courte et large, garnie de nombreuses petites faucilles, le tout bien arrondi jusqu'à l'abdomen.

Cuisses : Puissantes, cachées dans les plumes duveteuses des bouffants.

Tarses : Longueur moyenne, forts, sans duvet, partiellement cachés par les bouffants, couleur suivant variété.

POULE


Mêmes caractéristiques que le coq. On apprécie les formes arrondies du corps, d’égale hauteur, longueur et largeur.

Crête : petite et droite.

Queue : courte et étagée, presque complètement recouverte par les plumes de la selle, celle-ci sera bien fournie et arrondie, le point culminant avant l'extrémité de la queue.

On voit de plus en plus d'orpingtons avec des queues tout en rondeur style gros pompons. Il s’agit d’un défaut (ou d’une tendance) à surveiller.


Stéphane Desmette

1 commentaire:

  1. cest articles avec des exemples sont tres instructif pour les debutants comme moi merci

    RépondreSupprimer

Attention, votre message est contrôlé avant d'être publié.